Le Festin des charognes – Ne sont pas morts tous les sadiques
de
Max ROUSSEL
Paru pour la première fois
en 1948
Illustrateur·trice (intérieur) :
Gérard DUBOIS
Maquettiste :
Jack DURIEUX
408
pages
cartonné
Au prix de
45,00 €
Les romans
NE SONT PAS MORTS TOUS LES SADIQUES (1948) et LE FESTIN DES CHAROGNES (1949) plantent leur décor dans une Allemagne post-apocalyptique et développent des intrigues d'une modernité et d'une violence folles.
Entre roman noir, thriller, horreur et perversion débridée, NE SONT PAS MORTS TOUS LES SADIQUES met en scène un jeune homme de 24 ans, Johan. Quittant les ruines d’une ville allemande bombardée, il entre dans un monde encore plus pervers et inhumain que celui qu’il connaissait déjà : celui de la marchandisation des corps. Évadé de cet enfer, Johan entreprend une carrière de serial killer, vengeur fou qui se donne comme mission d'abattre tous les "sadiques", ces démons qui prospèrent au milieu des damnés de l'après-guerre.
Le décor du FESTIN DES CHAROGNES est le même que dans NE SONT PAS MORTS TOUS LES SADIQUES, mais les rigueurs de l'hiver s'ajoutent à la désolation des ruines. Une poignée de déclassés, dont le jeune Siegfried, tentent de survivre au coeur d'un no man's land où toutes les horreurs sont permises - y compris l'innommable, comme le jeune homme va vite le découvrir. Au milieu des décombres de l'histoire se dissimule les plus monstrueux agissements…
Roman de gare en prise directe sur l’enfer, Pulp qu’on croirait surgi des ruines de Dresde, LE FESTIN DES CHAROGNES offre un récit fantastique aux racines arrachées du moyen-âge gothique pour être transplantées dans la terre empoisonnée des charniers des deux guerres mondiales.
Les terribles NE SONT PAS MORTS TOUS LES SADIQUES et LE FESTIN DES CHAROGNES sont rédigés dans un verbe fiévreux, halluciné, un style aussi mutilé que les personnages qu'ils mettent en scène.
Un voyage au bout de la nuit dont on ne revient pas… Un peu comme si Céline avait fusionné avec Jean Ray et condensé leur commune noirceur dans un bouquin publié chez Fleuve Noir.
Sébastien Gayraud
Les œuvres si dissemblables de Pier Paolo Pasolini, Luchino Visconti, Rainer Werner Fassbinder, William Burroughs, Maurice G. Dantec ou Pierre Guyotat se placent dans le sillage de Max Roussel.On relèvera aussi des zones de proximité entre cet étrange maître du récit de l’apocalypse et J. G. Ballard,autre explorateur des territoires pulsionnels.
Véronique Bergen
La littérature d’horreur en France existe-t-elle ? Oui, cent fois oui, et Max Roussel est son grand prêtre en même temps que son fantôme.
Sébastien Gayraud
Max Roussel écrit comme on flingue.
Véronique Bergen
L’auteur
Max Roussel est une énigme. On ignore sa date de naissance et il disparaît après la parution du Festin des charognes sans laisser de trace. Associée à la réputation plus que sulfureuse de ses deux romans, le mystère qui entoure Max Roussel a contribué à élaborer une véritable légende, largement alimentée par les initiés et amateurs de son œuvre.
L’édition
Le livre présente les deux romans "tête-bêche". Ils sont accompagnés de deux nouvelles rarissimes publiées à l’origine dans la revue Police-Roman en 1939 : « Devant la mort » et « L’Auberge des angoisses ». Chaque titre est postfacé respectivement par Véronique Bergen et Sébastien Gayraud, écrivains et spécialistes des littératures subversives.
Cette édition collector, limitée et numérotée, offrira une couverture cartonnée et des pages de gardes conçues par Gérard DuBois et imprimées sur un papier Sirio Color Lampone rouge teinté dans la masse. Gérard DuBois signe les illustrations du livre, couverture et intérieures. Un superbe écrin de ténèbres pour deux des plus effroyables cauchemars de la littérature française.